Le sucre : substance inflammatoire
Le sucre : un agent inflammatoire
Un agent inflammatoire dans votre cuisine
Habituellement, lorsque nous pensons à une inflammation, nous pensons à un gonflement, à de la douleur, ou encore à un mal de gorge.
Nous ressentons généralement l’inflammation par sa chaleur, ou une rougeur.
Mais l’inflammation est une réponse normale de notre corps à une blessure ou à une attaque par des germes.
Tous ces symptômes que nous éprouvons : la douleur, la rougeur, la chaleur et l’oedème, sont la réponse de notre corps à une agression. Il va diligenter l’action immunitaire nécessaire pour guérir cette zone.
Mais il y a un plus gros problème dont je veux parler aujourd’hui.
L’inflammation que je veux porter à votre attention aujourd’hui est une inflammation cachée, discrète, sournoise. Et elle est en fait un gros problème.
Pourquoi? Parce que les faibles niveaux répétitifs de cette inflammation chronique et imperceptible attaquent lentement votre métabolisme.
Un coupable !
Le coupable identifié de cette inflammation cachée que je veux partager cette semaine est le sucre.
Il est l’un des plus mauvais compagnon que vous ingérez volontairement.
Il enflamme littéralement vos entrailles.
Les quantités de sucre que nous mangeons ces jours-ci bouleversent sans cesse la chimie de base de notre corps. Donc, avec le sucre nous perturbons constamment l’équilibre que notre corps recherche naturellement. cert équilibre (homéostasie) est nécessaire afin que nous puissions entretenir, réparer et renouveler nos cellules.
Je dis «nous» parce que je suis dans cette catégorie aussi. Écrire cet article ne m’en dispense pas. Nous allons donc voir comment nous pouvons travailler à réduire la quantité de sucre dans notre alimentation.
Le reconnaître
Il vous faut d’abord devenir plus conscients de l’endroit où les sucres sont cachés dans votre alimentation.
En premier lieu connaître les noms des sucres. Il se cache sous beaucoup d’autres noms qui peuvent vous tromper.
Le sucre se dissimule sous les appellations suivantes : le sucre de table, le sucre brun, le sucre brut, le miel, le sucre d’érable, l’édulcorant de maïs, dextrose, glucose, fructose et tout autre mot qui se termine par «ose», malt d’orge, sirop de riz, sucre de canne liquide, jus de fruits concentrés et d’autres.
Ne vous laissez pas tromper par le mot bio quand il est appliqué au sucre. Le sucre reste du sucre, bio ou non. (Voir le livre du Dr Nancy Appleton, “Suicide par le sucre”, 2009)
L’action du sucre
Lorsque vous mangez du sucre, il va ‘directement’ dans le flux sanguin, et va augmenter votre taux de glycémie dans le sang.
Le pancréas agît alors pour libérer de l’insuline qui est hypoglycémiante. Cette insuline injecte le glucose directement dans vos cellules pour leur fournir de l’énergie. Si les cellules ont un grand besoin de glucose à cet instant, alors il est utilisé à bon escient.
Mais quand vous ingérez trop de sucre, il pousse le pancréas vers le surmenage. Alors la montée de sucre et la libération d’insuline constante dans le temps installent le terreau parfait pour l’inflammation du corps.
Cette insuline circulante dans votre système sanguin use les vaisseaux. Et c’est ceci qui crée des inflammations dans votre système sanguin que vous ne pouvez pas ressentir.
Enfin, et ce n’est pas le moindre de ses effets, les cellules cancéreuses sont très friandes de sucre. Il va acidifier le milieu et favoriser la prolifération des cellules malignes.
Si ces mots vous concernent, alors supprimez-le aussi vite que possible. Je vous assure qu’avec un peu d’habitude un café peut se boire sans le petit morceau blanc.
Que faire ?
Bon, maintenant que nous sommes au courant, que pouvons-nous faire ? Tout simplement, enlever les aliments transformés, les glucides raffinés et les sucres. Ou du moins les réduire autant que possible.
Il est évident que vous savez très bien ce que vous mangez et vous n’allez pas arrêter de vous nourrir après la lecture de cet article.
Commencez simple, et soyez cohérent avec votre choix.
Par exemple, j’aime prendre juste un petit morceau de chocolat noir après mon repas de midi. Mais ce petit morceau en appelle d’autres parfois. Néanmoins j’essaye de me maintenir à un seul morceau. Si je veux malgré tout plus de chocolat, ma solution est de boire un verre d’eau, et peut être plus, pour calmer le besoin de sucre. Un peu comme si la consommation d’eau allait noyer mon cri «plus de chocolat s’il vous plaît ».
Et vous? Voici une 3 questions que vous pouvez utiliser :
Quels sont les aliments transformés, glucides raffinés ou sucre que vous pouvez écarter de votre régime alimentaire ?
Qu’est ce qui coupe cette envie ?
Que ferez-vous pour la remplacer ?
Ok ? A vous maintenant !
Aller plus loin
Nous avons parlé de l’aspect physique, mais envisageons l’aspect psychologique.
Un médecin qui a formé mon épouse sur certaines techniques innovantes avait coutume de dire “Glucose égale névrose”.
Puisque le goût du sucre est agréable, nous l’associons à une notion de récompense. Typiquement, l’enfant est gentil ou calme est nous lui donnons un bonbon pour le récompenser. Il va associer l sucre avec la récompense.
Quand l’adulte rencontre une difficulté, un stress, il va rechercher un moment plus doux. Donc, il va prendre une bonne dose de sucre puisqu’il a associé ce goût au bien-être et à la récompense.
En conséquence, nous voyons que la prise de sucre compulsive est associée à une récompense, à un gain. Inconsciemment cet agent irritant devient une récompense pour les adultes stressés que nous sommes.
Je vous propose de relever le défi de cette addiction grâce à diverses techniques telles que l’EFT ou la méthode SANE® d’alignement neuro-émotionnel.
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